Soudainement tu t’empourpres ; j’aime à voir ton corps misérable se tendre, par à-coups, sous la menace de mes formes approchantes : chaque effleurage a le poids d’une peine. Toute une cascade de bruits accompagne mon geste amusé ; le froissement du vinyle sur ma peau, la mélodie de mon souffle, le piquant de mes talons au sol et sur toi, ce carillon libérateur des boucles et chaînes qui t’enserrent, sans oublier les innombrables claquements de mon fouet, qui t’amènent à la dérobade.  Dans la douleur, tu t’abaisses. Ma violence a échauffé ta peau à un bonheur orgasmique, maintenant te voilà encoloré, de rouges et de bleus. Tandis que tu ahanes, piteusement, je t’offre le don suprême de mon regard et tu te sais. Bien bas, en exquise servitude.